| | DONS ET COMMANDE DE I.P | |
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Addict Errant
Messages : 22 Date d'inscription : 05/01/2009
Fiche " Ton Cheval " Territoire: Relations: Points d'Or: (0/30)
| Sujet: DONS ET COMMANDE DE I.P Mer 7 Jan - 17:33 | |
| - Besoin d'une histoire ou d'un caractère? Je peux toujours vous l'écrir, par contre va falloir relire, je suis pas une pro' de l'orthographe, je ferais plus attention comme c'est une commande mais je vous promet rien xD! Donc, il y aura aussi des dons, des textes que j'écris, histoire, caractère...enfin voila quoi, tout ce que vous avez besoin. Juste une chose, si vous prenez un de mes textes, indiqué que c'est moi qui l'est écrit...merci!
DONS 1- Spoiler:
CARACTERE JUMENT
J’ai une timidité, qui me rend vulnérable. Un passé, qui me hante chaque seconde, chaque nuit, chaque jour. Une vie des plus détruites. Mon corps endolori ne peut me porter bien longtemps. Je suis faible d’apparence, mais aussi d’esprit. Avoir vécu dans l’ombre pendant plus de trois ans, ça laisse des traces, autant au niveau psychologie que physique. Pourtant, malgré cette peur qui me paralyse, je peux quelques fois avoir confiance, à qui ? A quoi ? Je ne sais pas encore, je sais qu’il faut beaucoup de temps pour y arriver, je sais qu’il faut beaucoup de patience et du mérite pour la trouver, avoir le courage de fouiller au plus profond de mon regard, de mon corps, de mon âme…et encore pleins d’autres choses. Oui, vous l’avez compris, mon monde est vaste, mais c’est le mien, propre, sûre, un cocon douillé dont on ne veut pas se détacher. C’est mon paradis, mon enfer, ma joie, ma tristesse,… J’ai une détermination extraordinaire, une envie de réussir, une envie de savoir plus grande que mes peurs incessantes. On dit que je suis têtue comme une mule, je suis pas une mule mais un cheval, de sexe féminin qu’on surnomme jument. Pourquoi s’être compliquer la vie à me trouver un nom alors qu’on pouvait m’appeler jument. Mais la race humaine a l’air bête, très bête. Je ne comprend pas la signification de ce mot « ??? ». Oui, je me pose souvent ce genre de question, pourquoi ça se nomme comme ça ? Pourquoi ? Pourquoi le monde existe ? Pourquoi on est pas immortelle ? Pourquoi la vie existe ? Quoi que, la dernière question a été prouvée, mais je ne me fis guère aux « on dit ». Peu-être ai-je raison de me méfier de se que disent les autres, ou peu-être que non. La méfiance abusive se transforme souvent en défaut, peu-être que pour moi s’en ai un…peu-être pas… La violence n’existe pas dans mon monde, ou très peu. Je ne sais me battre ni me défendre…je trouve sa complètement inutile. Ceux qui se battent ne sont que des lâches, qui règlent leurs problèmes à coup de dents et de sabots. Ils ne savent pas que les mots peuvent mettre à terre plus d’un, ils ne réfléchissent pas au comment du pourquoi, pourquoi a-t-il réagit comme sa ? Pourquoi me fait-il ça ? Les questions de ce genre sont très utiles, sa fait marcher notre cerveau…encore faut-il en avoir un, se qui est très rare chez les guerrières, les durs à cuir. Ils se battent pour ne pas montrer leurs faiblesses, qu’ils sont tristes, amoureux,…et encore pleins d’autres choses, ils cachent leur vrai personnalité et sa je ne comprend pas pourquoi… Il ne veulent pas rester seul ? Mais ils le sont déjà en agissant de la sorte. Tout le monde à besoin d’aide. Malgré mes membres fracturés, je propose toujours de l’aide à se qui en ont le plus besoin…encore faut-il l’avoir mérité. Je connais très peu de personne qui montre leur fragilité, pourtant ce n’est pas une honte et c’est souvent en la montrant qu’on peut réussir à se faire aider, à remonter la pente à l’aide d’une personne bien particulière qu’on appelle ami. Je n’ai jamais vraiment ressenti la présence d’ami dans mon environnement, je n’ai jamais ressenti être une amie pour quelqu’un même si j’en ai aidé plus d’un…pourquoi ? Parce que l’amitié ce partage à deux, c’est réciproque. J’aide mais personne m’aide, donc je n’ai pas d’ami et je ne suis pas leur amie…ça fait mal de se sentir seule, mais je commence à avoir l’habitude… Je crois que j’ai tout dit. Vous croyez maintenant me connaître par cœur ? Attendez-vous à des surprise, j’en réserve beaucoup. Je ne sais pas courir, je ne sais pas me battre, mais tant que ma langue n’est pas coupée je peux faire mal. Dangereuse ? Non, je ne crois pas que je suis dangereuse. Mon comportement changera en fonction de vous, de vos paroles, de vos gestes,…je m’adapte à la situation dans laquelle je suis, je serai me taire quand il le faudra, je serai me l’ouvrir quand il faut remettre l’ordre. Malgré mon jeune âge, je suis plus sage qu’un pépé de 30 ans. J’ai vu beaucoup de chose, croyez-moi !
HISTOIRE
Souviens-toi ! Tu étais encore si jeune. Souviens-toi ! Laisse-toi t’entraîner dans le tourbillon du passé. Que vois-tu ? Les éclairs ! La pluie ! Le noir ! Que sens-tu ? L’odeur des chevaux ! L’odeur de la pluie d’Été ! L’atmosphère lourde qui couvre les lieux ! L’odeur du sang ! L’odeur de la mort ! Qu’entends-tu ? Rien ! Un silence total ! Seul le grondement des éclairs déchirent le silence…
L’histoire que je vais vous raconter n’est pas une belle histoire. C’est l’histoire de ???. Le passé d’une jument traumatisée par la vie. Elle n’est guère joyeuse, je vous préviens…
C’était une nuit d’été. Tonnerre et guerre étaient au rendez-vous. Tu étais seule. Oui seule. Tu vois, la solitude t’a accompagnée depuis le premier jour, celui de ta naissance. Tu ne voyais rien. La pluie t’empêchait d’ouvrir grands les yeux. Les éclairs étaient trop court, trop bref, pour que tu puisses voir le massacre qui t’entoure. Heureusement, ou malheureusement, ce n’est pas la question ! Comment vas-tu vivre. Tu es encore couverte de placenta et tu tentes quand même de te lever. Tu hennis, un hennissement recouvert par le grondement du tonnerre. Tu cherches en vains ta mère. Et là…HORREUR ! Un éclair illumine ce corps inerte recouvert de sang, celui ta mère, de ta chère mère. Tu étais contre elle. D’un brusque mouvement tu tombas sur le côté, t’éloignant le plus vite possible de ce corps. Tu sens ton cœur battre,,tu as peur. Le soleil n’allait pas tarder à ce lever. Les premiers rayons illuminent le champs de bataille. Ta mère n’avait pas eu le temps de se mettre à l’abri pour te mettre au monde. Morte par des coups de feu. Tu était tapis dans l’herbe, tremblante comme une feuille morte. Soudain, un être dépourvu de poil, se dressant sur ses deux membres postérieurs se dressa devant toi. Malgré ce corps repoussant de la jument, tu reviens te coller contre ta mère. Le bipède, que tu appris bien plus tard qu’il était surnommé humain, t’enfila autour de ta tête une chose très désagréable. Tu as trop peur pour te débattre, trop faible pour le faire même si tu e avais envie. De sa main rugueuse et chaude, il retira le placenta et poussa un cri indéchiffrable pour appeler ses congénères. Ceux-ci arrivent. Il regardèrent le poulain, attendrit et honteux. Honteux d’avoir tuer sa mère, honteux de l’avoir priver des douces caresses d’une mère. Ils la prirent avec eux…
Quelques mois passèrent…
Tu es maintenant âgée de 6 mois. Tu es grande et forte. Solide comme un roque. Courageuse et fougueuse. Comment as-tu pu oublié passer aussi vite ? Comment as-tu osé mettre ces horribles images de côté ? Comment ? Dis-le moi ! Je t’en pris… Mais tu ne me réponds pas ! Non tu es trop jeune encore pour comprendre l’importance de ton passé. L’importance de ses images. E tu ris, tu vis, sans te souciait de ton ancienne mère. Non, tu en as une autre. Une remplaçante, qui a perdu son poulain après l’attaque des hommes. Ta mère était dans le même troupeau qu’elle avant la bagarre, mais tu ne peux le savoir... Ce jour-ci n’était pas comme les autres. Tu gambadais avec les poulains loin de ta mère. Tu ne fis pas attention qu’on la retira du pré. Tu ne fis pas attention au hennissement d’appel croyant que c’était juste pour t’embêter. Et tu continues à jouer, insouciante et légère. La nuit tomba, les poulains plus jeune que toi rentrèrent. Et toi, en compagnie d’un petit étalon du même age que toi, tu attendais ta mère. Elle n’est jamais revenue, enfin tu ne l’a jamais plus reconnu. Car on t’as détaché d’elle trop longtemps pour que tu oublis son visage, ou plutôt que tu ne prêtes plus attention à elle. Cette nuit, tu la passa avec quelqu’un d’autre. Un poulain avec qui tu deviens inséparable. Un poulain avec qui vous avez fait les pires conneries, vous avez donné du fil à retorde aux hommes.
Vous grandissez. C’était un étalon à présent, fier et imposant. Ce n’était plus de l’amitié que tu ressentais pour lui, mais de l’amour, un pur amour, un vrai amour. Mais les hommes le brisèrent…Cette amour là. L’étalon de ta vie ? Tu ne le revis plus jamais…enfin c’est ce que tu croyais. Tu as maintenant deux ans. Tu es prête pour commencer l’entraînement. Un entraînement intensif. Tu commença ta première course, puis ta deuxièmes,…Tu les as toute gagnée. Toute sauf une. Il pleuvait ce jour là. Le sol était glissant. Tu avais peur car les hommes étaient soucieux. Que ce passait-il. Soudain un hennissement déchira l’air. Ce hennissement ? Comment l’oublier ? Comment ne pas s’en rappeler ? Elle répondit à son tour et soudain, sortant du brouillard qui couvrait les lieux, tu le vis. Fier et imposant, te cherchant tu regards. Un homme le tenant fermement par le licol. Le joker de Mid’ sentit un long frisson l’envahir. Allait-elle le laisser gagner ? Allaient-ils finir leur course côte à côte ? Tu ronfla des naseaux, tu l’appelas mais la pression que l’homme exerçait sur le licol était trop forte pour que ton cher étalon puisse venir te voir. Il passa devant toi, un regard perdu, un regard triste,… Le moment de la course approche. Tu es sur la piste, avançant énergiquement. Tu le cherches, il n’est pas là. Tu hennit, il ne répondit pas. Soudain, la masse imposante de l’étalon te dépassa. Son trot énergique l’emmenait vers les boites de départ. Et toi tu le contemples. Toi, tu frémis quand il te frôle. Tu souris mais il fit comme s’il ne te voyait pas, il continue son chemin.
Le départ est lancé. Tu sors de la boite comme une pile électrique. Vexée par ce manque d’intérêt de la part de ton cher et tendre. Tu fonça vers la corde malgré ton joker qui s’efforçait de te garder au milieu de la piste. Le terrain au bord était trop boueux pour être praticable. Mais tu étais trop têtue. Tu fonças vers la ligne sans même faire attention. Soudain le hennissement de l’étalon retentit. Il t’avertissait. Mais toi, énervée. Mais toi, fougueuse. Tu avances, sans même faire attention. Soudian le sol se déroba sous toi. Tu te reprends. Tu comprends. Trop tard. Le sol se déroba de nouveau et tu tombes à terre. Tu tentes de te relever mais tu retombes. Une vive douleur aux postérieurs droits. Tu recommences mais à chaque fois que tu t’appuis dessus, tu retombes, tu souffres. Ton cavalier est sous toi, il ne bouge plus. Tu vois la corde, enfin la barre de bois brisé. Le joket s’était assommé dessus. Tu hennis, tu appelles à l’aide. Et là, tu vois, au loin. Ton amour continuait la course sans même faire attention à toi. Trahis ? Oui tu te sentis trahis…
Les radios annonçaient rien de bon. Tu étais inguérissable. Tu devras à jamais marcher, plus jamais courir. Tu te sentis tomber dans le vide. Qu’allais-tu faire maintenant. Les courses, s’étaient tout ce que tu savais faire. Ton regard balaya l’horizon. Dans ton pré. Tu attendais le diagnostique. Tu savais que c’était la fin. Tu voulais la fin. Tu avais trop souffert. Tu était seule dans la nuit. Le tonnerre grondait. Cela te rappelas vaguement quelque chose. Mais cet fois tu n’étais pas au milieu des corps inertes, tu était dans ton pré. Tu frémis. Tu hennis de peur mais ton hennissement fut recouvert par le tonnerre. Et l’image, de ta mère revient en toi. Tu pleures, tu tombes dans un trou béant. Dans un trou inquiétant. Et tu te replonges doucement dans ton passé…
Le lendemain. Tu étais enfermé dans un box roulant. Tu roulais. Vers où ? Vers quoi ? Tu ne sais pas… Les hommes avaient décidé de te garder en vie, tu le savais en regardant leur regard muni d’un brin d’espoir. Ils t’emmenèrent dans les plaines sauvages. Dans ton passé. Tu fus lâchée, livrée à présent qu’à toi même. Tu appris à vivre seule, à vivre libre… Et tu viens ici, encore jeune mais moins dynamique qu’avant…
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| Sujet: Re: DONS ET COMMANDE DE I.P Mer 7 Jan - 17:34 | |
| 2- Spoiler:
HISTOIRE ETALON
[I PARTIE
« Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage, Traversé ça et là par de brillants soleils ; Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage, Qu’il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils. »
Je ne dirais pas mon âge, je ne dirais pas non plus où cela c’est passé ; pour la simple et bonne raison que je ne sais plus ces informations. Au fur et à mesure que ma vie passe, je vois tous ces petites choses comme des détails insignifiants, qui n’arriveront pas à vous faire comprendre le fond de ma pensée, l’histoire de ma vie, l’histoire de mon passé. Je me rappelle juste cette chaude journée de printemps. Les cerisiers en fleur, les champs d’herbes grasses et le soleil qui rayonne et me réchauffe agréablement. Car oui, j’ai froid, l’air et plus sec et frai que dans le ventre de ma mère. Je viens de naître et le monde s’ouvre devant moi, devant mes yeux et mon regard parcourant les lieux hébété perdu et aveuglé par tant de lumière. Je sens la langue de ma mère lécher le placenta qui recouvre mon poil humide et sombre.
J’étais faible et naïf, je croyais voir un endroit de bonheur et de douceur. Un monde d’amour et de paix. Un monde calme où seul ma mère et moi vivons, tous les deux, et personne viendra nous embêter. Mais alors que je regardais l’infini bleuté du ciel, un hennissement déchira l’air. Je baissai alors les yeux vers un animal qui m’inspire crainte et admiration. Il était noir et son regard voilé par son toupet de jais me fixait avec une dureté qui me donna des frissons. Son pas était lourd et puissant et sa musculature impressionnante. Je me tournai vers ma mère et la vit alors, sourire aux lèvres, lui répondre d’un doux hennissement. Quel était idiote, ce mâle pourrait la mettre en pièce en quelques minutes et moi, en quelques secondes, et tout ce qu’elle trouve à faire et de l’appeler, l’inciter à venir. Je pris peur, commença à utiliser ces quatre bâtonnets raides et fragiles, tremblant sous mon poids, qui se nommaient jambes. Au début, j’eu du mal à me dépêtrer avec ces longs membres fins et maladroits. Je finis par me lever, mais c’était trop tard. Le grand mâle était déjà à côté de moi et d’un violent coup de naseaux, me refit tomber par terre. Ma mère me fixe avec douceur, ne voyait-elle pas que j’étais danger ? Non ! Elle s’était obstinée à penser que cet être était gentil et que ce geste était juste pour exprimer son affection. Elle me dit plus tard qu’il est maladroit et qu’il n’a pas l’habitude des caresses, de la tendresse…Comme si je n’étais pas assez grand pour l’avoir remarqué.
Les jours passent et je deviens plus adroit de mes jambes. Je gambade près de mes copains. Ceux sont des poulains de mon âge, enfin je crois. Je sais qu’un seul d’entre nous et naît pendant l’hivers et qu’il a perdu sa mère lors de l’accouchement et qu’il s’en veut toujours, qu’il dit que c’est de sa faute. Moi, comparé à tous les autres, je ne dis rien, je ne l’aide pas à surmonter, je ne lui dis pas qu’il n’y est pour rien. Après tout, en voulant sortir, n’a-t-il pas usé toutes les forces de sa mère ? N’a-t-il pas été égoïste ? Voulant vivre à tout prix, quitte à tuer sa propre mère ? Par mis les poulains et pouliches, je me sentais exclus, je voyais les choses différemment d’eux, ils me prenaient pour un être bizarre et sans cœur. Je commençais à me sentir exclu et je me renferme sur moi-même. Pendant les longues journées de printemps à errer seul, je passais mes journées à réfléchir, à apprendre seul. J’avais acquis beaucoup de choses seul, ma mère n’était pas une très bonne mère. Même si elle avait un instinct maternel, elle avait du mal à répondre à mes questions.
J’appris également seul que le grand mâle noir de mon premier jour était le dominant. Il avait décapiter l’ancien pour posséder toutes les juments, digne de sa perversité. J’appris aussi plus tard que c’est mon père, ce qui ne m’enchante guère. Est-ce que la perversité est héréditaire ? Je me savais insensible, mais de là tuer un autre congénère à cause de mes pulsions sexuels... Ma haine contre lui n’avait pas cesser de s’accroître, je voyais en lui le diable, tout ce qu’il touchait était damné, je ne voulais pas qu’il me touche, je ne voulais même pas le regarder. Ma mère avait une totale confiance en lui, une confiance aveugle, j’avais beau lui dire qu’il ne m’inspirait pas confiance, elle me répétait sans cesse que j’étais trop jeune pour comprendre. L’étais-je vraiment ? Faut-il avoir un âge requis pour traduire la haine qui se lit dans ses yeux ? Pour sentir les coups durs et froids, mais contrôlés, pour tromper tout le monde sauf celui frapper ? Le faut-il vraiment ? Je sentais en moi la haine grandir, l’envie de me venger de chaque coup maladroit qu’il me faisait, me montrant sa haine et son dégoût car il savait que plus tard, je serais un ennemis potentiel.
II PARTIE
J’avais grandit, je devais avoir deux ans à présent. J’étais fort et musclé, plutôt je commençais. Je venais d’avoir l’âge requis pour partir. Je devais quitter le troupeau avec les autres poulains pour après, me battre pour en intégrer un autre, ou former moi-même le mien avec quelques juments rebelles. C’était demain, le grand jour. Rien n’avait changé. J’étais toujours exclu des poulains, ma mère avait toujours une admiration aveugle pour mon père et celui-ci commençait à dévoiler sa haine envers moi aux grands jours. Ma mère pleurait, elle ne s’était pas encore faite à l’idée que j’avais grandi, qu’il était tant pour moi d’apprendre la vie, la vraie, la dure et l’impitoyable vie qui s’offre devant moi. Le soir tomba et les chevaux se couchèrent. Je sentais l’excitation envahir chaque parcelle de mon corps. L’étalon dominant surveillé toujours, il me fixait avec dédain dans le noir. Mais ce n’est pas ce regard qu’il me fit rappeler cette soirée, ni cette grande excitation d’une vie nouvelle. Non, c’était ce vieux cheval Ephred. Il devait avoir 25 ans, un très vieux cheval pour un cheval sauvage. Il touchait à la fin de sa vie et tout les chevaux du troupeau l’avait presque oublié. Il était comme moi, silencieux et mystérieux, je ne l’avais jamais entendu parler depuis ma naissance. Mais il s’approcha de moi et me dit des vers que je n’oublierai jamais, des vers qui me marquèrent au plus profond de mon âme, de ma conscience :
« au-dessus des étangs, au-dessus des vallées, Des montagnes, des bois, des nuages, des mers, Par-delà le soleil, par-delà les éthers, Par delà les confins des sphères étoilées, … Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ; Va te purifier dans l’air supérieur, Et bois, comme une pure et divine liqueur, Le feu clair qui remplit les espaces limpides,
… »
Il y avait d’autres vers, mais je les ai oubliés, ce ne devait s’en doute pas emportant. Je me sentait renaître, je comprenait. Dans ma tête, j’imaginais ces vastes vallées, plaine, ces montagnes immense qui se dresse à l’horizon. Je me sentait renaître, j’avais envi de découvrir cela. Et je découvrais alors que les miasmes morbides étaient l’air que je partageais avec ce pervers de pères, cette naïve de mère et de tous ces chevaux dépourvu d’intelligence et beauté. Mon regard croisa celui du vieux cheval et soudain, je le vis d’un autre œil. Il semblait jeune, fort et courageux, mystérieux et froid mais possédant une âme bien caché au fond de lui. Je me voyais en lui et je n’avais qu’une seule idée…ne pas lui ressembler. Non pas qu’il me dégoûtait, non je l’admirais. Pour les choses qu’il a fait dans le passé. Mais il s’est fait dépasser par les évènements et toute sa sagesse, toute son intelligence est à présent effacée, disparue. Contrairement à lui, je me battrai, pour la bonne cause, pour ce la justice !!!
III PARTIE
« …Jusqu’à ce qu’un jour dire « demain » n’ait plus de sens »
Que cette époque est lointaine. Que j’étais naïf, insouciant et tellement stupide. Après mon départ, ma vie a pris un énorme tournant. J’appris par des bribes de paroles que j’avais une sœur. Je ne lui cherchai pas à la voir et à la connaître, mon passé était loin derrière. Je découvrit que le monde n’était que montagne et plaine, je découvris la forêt obscure, les grottes lugubres et la mer. Avez-vous déjà vu la mer ? Je me souviens encore de cette odeur salée qui envahissait les cavités de mes naseaux, je sentais ce vent mordant me pinçait ma peau et le sable humide et froid qui se colle entre mes poils. Pourtant, malgré ces petits détails, c’était magnifique. C’est l’endroit unique pour admirer un couché de soleil. Et c’est ici que je rencontra ma sœur. Elle était encore pouliche et je la vis arriver de loin, elle s’était sûrement égarée. Encore dans mon « bon côté », je m’approchai d’elle et commençai à lui parler. Je ne savais pas qui elle était, mais l’odeur qu’elle dégageait était vaguement familière et son visage était une copie parfaite de celui de ma mère. Je la pris sous mon aile, nous restâmes un long moment sur la plage et quand la lune se lève, nous partîmes.
Cela faisait déjà plusieurs mois que je protégeais ma petite sœur. Nous étions en forêt, l’orage faisait rage et je cherchait en vain un abri. Soudain un arbre tomba devant nous, le vent siffla, bourdonna dans nos oreilles. Ma sœur pleura, je tentai de la consoler du mieux que je pus. Nous marchâmes encore et encore sans trouver d’abri, la pluie nous recouvrait tout entier, le vent nous mordait la peau et l’orage nous faisait vibrer de frayeur. Soudain une lueur jaune apparut du côté gauche. Je n’eus pas besoin de tourner la tête pour comprendre. Déjà la chaleur bouillonnante étouffer l’air et la fumer nous faisait tousser. Je poussai la petite en avant, l’ordonnant de partir loin d’ici. Je partit à sa suite, peu à peu je perdis sa trace. C’était la dernière fois que je l’ai vu. Je n’étais pas inquiet, pas sur le moment, je pensais à sauver ma propre vie. Je n’ai pas fait demi-tour, je n’ai pas cherché à la retrouver, non, tel un égoïste, je fuyais, loin, très loin d’ici, très loin de ce feu.
Le lendemain, plus aucun signe de feu, plus aucun signe de pluie et d’orage, plus aucun signe de rien. Comme dans un néant, je me levai. Il faisait nuit et la lune était caché par les nuages. Je ne voyais rien, même pas un bout de mon corps. Je sentait le vent me picotait la peau et les souvenirs de cette nuit me revient, je frissonne, je cherche ma sœur, elle n’était nulle part. C’était la première fois que je ressentais de la tristesse. Je n’avais pas ressentit de tristesse depuis ma naissance et je n’avais jamais connu la perte d’un être cher. Je me sentais partir en fumer, je voulais la revoir ,al retrouver mais pour moi s’était évident, elle avait périt dans les flammes. Je me remis en route, avançant sans jamais regarder en arrière. Je fis beaucoup de connaissance. Comme celle de cette jument, une jument belle comme le jour, mystérieuse comme la nuit. Elle me fit souffrir, beaucoup, énormément, je m’étais donné à elle, je lui avais offert mon cœur, sacrifier ma liberté. Mais cela n’a pas suffit, elle est partit, me trahissant, bête infâme et sans reproche. Je la haïssais pour ce qu’elle m’a fait, je haïssait toutes les juments qui tentaient de m’arracher à nouveau à la liberté.
Le changement que produisit en moi ce départ précipité d’affection et d’amour était catastrophique. Je devenais, jour après jour, un monstre. J’ai appris à vivre dans l’ombre, à me cacher le jour et à semer la terreur et la zizanie dans chez les errants. Je marchais dans l’ombre et le silence, tel un fantôme venu hanter foret et lac, clairière et rivière. J’appris à vivre dans un autre monde, un monde où le mystère est maître ,un monde où il ne faut pas poser de questions, un monde qui tomberai dans le néant s’il était dépouillé de ses mystères. C’est aussi dans ce monde là que je rencontrai une jument bai. Quelle créature naïve. Je n’ai jamais su pourquoi elle se livrait à se rituel, à faire le plus de bruit possible comme si elle voulait attirer les regard sur elle. Ne comprenait-elle donc pas que le silence mène à la vie et le bruit à la mort ? Ne lui a-t-on jamais expliqué cela ? Je passai mon chemin mais son hennissement me fit m’arrêter, sûrement des prédateurs, sûrement des loups assoiffés de sang et attirés par le bruit.
Je la sauvai, par un élan de gentillesse et de pitié. Chose que je n’aurais jamais éprouvée. Par la suite je regrettai, elle aurait du mourir, comment un être aussi stupide pourrait survivre seul ? Fofolle et stupide, naïve et inconsciente. Mais je me retiens bien de lui, je voulais partir, mais elle me rattrape. Elle me suis jour et nuit, voulant savoir le nom de son « sauveur ». Quel tête de mule, ne comprenait-elle pas que je n’avais aucune envie de lui ? Et que même si j’en avais envie, ne comprenait-elle pas que cela pourrait me nuire ? Comment ? Elle pourrait le dire à tout le monde et alors le monde de mystère dans lequel je vis partirait en fumer. Mais elle ne lâchai pas. Depuis la trahison que j’ai subi, je n’avais côtoyer des juments, j’avais fini par oublier leur acharnement et comme elle était têtue. Elle me suivait, nuit et jour, je me rappelle que je l’aimais bien, mais mes souvenirs sont flous…
Je ne sais plus du tout son visage, je pourrais peut-être me rappeler de son odeur. Dieu seul c’est pourquoi nous nous sommes séparait. Mais je sais que j’ai fini par dire mon nom. Après cela, je n’ai qu’un vague souvenir de haine et de mort, j’ai tué, j’ai violé, je me transformais peu à peu à un monstre, je devenais de plus en plus la copie conforme de mon père. Et puis un jour, alors que je luttais contre un mâle. Nous tombâmes tous les deux. J’ai compris après de maintes et maintes efforts que je n’arriverais jamais à le battre, que nous étions égaux. Même s’il était jeune et qu’il avait la vie devant lui, moi je n’étais qu’à la moitié de ma vie et je commençais tout juste à comprendre le fonctionnement des combats. Nous nous détestions comme nous nous aimions, notre relation ne fut jamais compris par les autres et cela était tout aussi bien…
IV PARTIE
Ne vous inquiétez, l’histoire est fini, j’en tire juste une conclusion, ou plutôt une sorte de conclusion. Je veux simplement dire que mon histoire n’est pas comme les autres, je ne pas étais gâté par la vie et que certains on plus de chance que moi. Que si je n’avais quitter le chemin du petit troupeau qu’on formait moi et les autres poulains de deux, j’aurais peut-être connu un destin meilleur. Avec tout cela, vous devez croire que je suis vieux. Mais je ne le pense pas. Mes os ne craque pas encore et mon esprit réagit au quart de tour, je n’ai pas encore de ride et je pense tournée dans les 6 à 10 ans. Qui sait. Enfin je n’oublierai jamais ce vieux cheval qui m’a montré par quelques vers que certaines parties du monde pouvait être merveilleuse et que heureusement, ou malheureusement, je ne lui ressemblais pas… .spoiler] 3 [spoiler]
COMMANDE DE TEXTE Genre (histoire, caractère,...) :Resumé :Sentiment à dégager : Autre : | |
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